Assainissement de fenêtres

Les fenêtres modernes offrent une isolation thermique inégalée jusqu’ici. Sachant que dans une construction ancienne, la déperdition de chaleur par les fenêtres peut atteindre 25%, l’assainissement et le remplacement des fenêtres comptent parmi les mesures les plus efficaces de l’assainissement énergétique. La pose de nouvelles fenêtres permet en effet de diminuer les déperditions de chaleur d’environ 75%. En outre, le gain de confort est substantiel, car même au plus froid de l’hiver, à proximité des fenêtres, la sensation de chaleur et de bien-être est conservée. Autre avantage: les problèmes de condensation appartiennent au passé.

Assainissement des fenêtres: pas uniquement une question de vitrage

Assainir une fenêtre, est-ce simplement isoler le vitrage? Le triple vitrage, qui est aujourd’hui la norme en matière de fabrication de fenêtres, procure certes une bien meilleure isolation que le simple vitrage. Toutefois, le pouvoir isolant d’une fenêtre ne dépend pas uniquement du vitrage. L’étanchéité des châssis et des joints joue un rôle tout aussi important dans l’isolation thermique.

Étiquette-énergie pour les fenêtres

L’assainissement ou le remplacement des fenêtres n’est judicieux que si les nouvelles fenêtres ont un excellent pouvoir isolant. L’étiquette-énergie d’une fenêtre renseigne sur son efficacité énergétique (voir également la rubrique CECB). Il existe sept classes d’efficacité énergétique, notées de A à G. Les très bonnes fenêtres sont classées A, tandis que les anciennes fenêtres, au faible pouvoir isolant, sont classées dans les catégories E à G. Pour un assainissement de fenêtres, les experts recommandent d’opter pour des fenêtres de classe énergétique A. La classe A correspond à la meilleure efficacité énergétique, et même s’il est plus élevé, le prix est compensé par les économies de frais de chauffage réalisées tout au long de la durée de vie des fenêtres.

Remplacer ou assainir?

Le choix d’assainir ou de remplacer les fenêtres dépend, entre autres, du budget dont on dispose. L’assainissement est moins onéreux que le remplacement: les nouvelles fenêtres sont simplement posées sur les cadres existants, qui restent donc en place. Un assainissement peut aussi s’avérer judicieux lorsqu’il s’agit d’isoler les anciennes fenêtres d’un bâtiment historique. En outre, dans le cas d’un assainissement de fenêtres, les frais de main d’œuvre et les désagréments (bruit, poussière) sont moins importants. Par contre, si le but recherché est de bénéficier de la meilleure efficacité énergétique, de châssis discrets et de la plus grande surface vitrée possible, le remplacement est la solution.

Quel est le coût d’un assainissement de fenêtres?

Le coût d’un assainissement de fenêtres varie fortement en fonction de divers facteurs. Il dépend non seulement du nombre de fenêtres et de leurs dimensions, mais aussi de leur emplacement, de la nécessité de monter un échafaudage, etc. En fonction des dimensions et du poids des fenêtres, une plateforme élévatrice ou une grue sera nécessaire. La main d’œuvre est un autre facteur de coût important. Un assainissement demandant moins de main d’œuvre qu’un remplacement, assainir est moins onéreux que remplacer.

Subventions pour l’assainissement de fenêtres

L’assainissement ou le remplacement de fenêtres est soutenu par des subventions du Programme Bâtiments. Cependant, seule la pose de nouvelles fenêtres dans le cadre d’un assainissement général du bâtiment est prise en compte (voir les rubriques Isolation de façade, Isolation de toitures et Isolation de cave). L’assainissement ou le remplacement de fenêtres à lui seul ne donne pas droit à des subventions du Programme Bâtiments.

Assainir d’anciennes fenêtres et remplacer les caissons de store

Si vous décidez d’assainir ou de remplacer vos anciennes fenêtres, profitez-en pour remplacer les caissons de store, vous réaliserez ainsi des économies de coût et de main d’œuvre. Les anciens caissons de store n’étant généralement pas isolés, ils sont la cause d’une forte déperdition de chaleur. En outre, ils génèrent des ponts thermiques, ce qui, en hiver, entraîne de la condensation, laquelle peut provoquer la formation de moisissures.